Actualité locale Par Kim Lacaille |

Le SPEHR s’attaque au problème de la composition des groupes en classe

SPEHR
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C’est lors de la dernière séance du conseil d’administration du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO) que les enseignantes et enseignants du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR) se sont réunis afin de les sensibiliser aux problèmes découlant de la composition des groupes en classe.

Lors de la dernière négociation, le SPEHR a demandé, dans le but de faire une analyse complète, de former un comité sur la composition de la classe, ce qui a été accepté par la partie patronale. Les deux parties se sont donc réunies en comité sur la composition de la classe. Monsieur Daniel Boisjoli, président du syndicat, donne le résultat du travail de ce comité :

Au CSSHBO, les enseignantes et enseignants consultés estiment qu’environ 20 % des élèves du préscolaire ou primaire n’ont pas un cheminement normal pour leurs âges et leurs niveaux scolaires. Sur un groupe moyen de 17 élèves, ce ne sont pas moins de 8 élèves qui nécessitent des interventions fréquentes ou constantes et qui ont un impact régulier ou important sur le fonctionnement du groupe. À un point tel, que la classe ordinaire n’existe plus selon monsieur Boisjoli :

Tous niveaux confondus, les enseignantes et enseignants estiment que le temps d’enseignement moyen de qualité, par semaine, représente seulement 60 % du temps. Pour exprimer cette réalité, une vingtaine d’enseignants du SPEHR se sont présentés à la rencontre du conseil d’administration du CSSHBO, vêtus de chandails de différentes couleurs, afin de représenter les différents profils d’élèves qui composent leurs classes.  Pour le syndicat, l’employeur devrait faire l’effort de prévenir la composition de groupes à défis particuliers. Dossier à suivre.

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