Le rehaussement de la sécurité réclamé au palais de justice de Maniwaki
Les mesures de sécurité dans les palais de justice à travers la province sont décriées depuis l’agression perpétrée contre un interprète judiciaire au palais de justice de Longueuil au début du mois de janvier.
Le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec réclame un rehaussement de la sécurité afin d’assurer la sécurité du public, mais également celle des employés des palais de justice. Il demande l’installation de scanneurs corporels à ondes millimétriques comme ceux qu’on retrouve dans les aéroports au pays ainsi que l’ajout de portiques détecteurs de métaux. Le président du syndicat, Franck Perales, explique sa vision des choses :
Le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec estime à quelques millions de dollars le coût de ces ajouts. L’ajout de près de 140 constables spéciaux à travers la province, annoncée par Québec dans la foulée de l’agression au palais de justice de Longueuil, est salué par le syndicat. Cependant, l’organisation estime que la formation des constables spéciaux qui est récemment passée de 13 à 8 semaines est incomplète et devrait être rehaussée considérablement :
La préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, qui a été affectée à la sécurité au palais de justice de Maniwaki et de Gatineau durant une quinzaine d’années, déplore aussi les manquements au niveau de la sécurité :
Cette dernière est plutôt d’avis que le ministère de la Sécurité publique devrait investir les sommes nécessaires afin de garantir rapidement la sécurité dans tous les palais de justice du Québec et non pas l’étendre dans le temps, comme le suggère le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec :