Le registre des armes à feu divise toujours autant
Malgré la publication récente d’un sondage, mené par la
firme Léger et commandé par le collectif PolySeSouvient, qui fait état d’un soutient
massif des québécois envers le registre provincial des armes d’épaule,
plusieurs chasseurs dans la région démontrent leur mécontentement. Selon Léger,
78% des Québécois veulent voir la nouvelle loi sur l’enregistrement des armes
longues être appliqué dès le jour 1 de son entrée en vigueur.
Toutefois, les vignettes «Tous contre un registre des armes
à feu» se font voir sur de nombreuses photos de profil sur les réseaux sociaux.
Les propriétaires d’arme à feu sont même appelés à enfiler leur veste orange
les lundis de janvier pour afficher leur opposition au registre.
Selon des données récentes, il semblerait que moins de 20% des propriétaires d’armes ont procédé à l’enregistrement de leur carabine ou fusil de chasse auprès du Service d’immatriculation des armes à feu (SIAF). Pour se conformer à la loi québécoise, les propriétaires ont jusqu’au 29 janvier 2019 pour les enregistrer en ligne à l’adresse www.siaf.gouv.qc.ca.
En entrevue au 98,5 FM le 28 décembre dernier, Guy Morin, porte-parole du regroupement «Tous contre un registre des armes à feu» a dénoncé le sondage et a qualifié le registre d’insulte pour les propriétaires d’arme :
Dans la région, les marchands d’armes, comme J.O. Hubert,
ont l’obligation d’enregistrer les armes vendues dans des délais beaucoup plus
restreints que les particuliers. Une règle qui est respectée à la lettre chez
ce commerçant de Maniwaki, en plus de la vérification automatique du permis de
possession et d’acquisition lors de la vente d’armes à feu.
Rappelons que le gouvernement provincial a prévu des amendes
pouvant aller de 500 à 5000 $ pour les contrevenants qui n’auront pas
enregistré leur arme avant le 29 janvier prochain. Les amendes peuvent être
doublées en cas de récidive. Toutefois, il semblerait que plusieurs
propriétaires d’armes ont l’intention de les enregistrer le plus tard possible
pour causer des ratés dans les systèmes informatiques du ministère de la
Sécurité publique.