Le projet pilote à Messines pour réduire la propagation de myriophylle à épi ralenti par la COVID-19
L’Association pour la protection des lacs des Cèdres devra repartir à zéro l’an prochain son projet pilote expérimental d’arrachage des racines du myriophylle à épis sur le Petit lac des Cèdres qui a été amorcé en 2019. L’objectif est d’éradiquer cette plante envahissante du lac à l’aide de plongeurs qui fauchent la plante.
L’an dernier, environ 300 m2 du lac avaient pu être traités sur les 12 000 m2 touchés par la problématique. Par contre, l’organisation ne pourra poursuivre l’opération en juin comme prévu en raison de contraintes liées à la COVID-19. Cette annulation permettra à la plante exotique envahissante de se reproduire et de reprendre la place qu’elle occupait avant l’intervention des plongeurs-arracheurs, mais ne devrait pas s’étendre à plus grande échelle dans le lac.
On écoute Manon Vincelette, vice-présidente de l’Association pour la protection des lacs des Cèdres et responsable du dossier de la gestion et de la lutte pour le contrôle du myriophylle à épi.
La gestion du myriophylle à épis pourra tout de même continuer cet été dans le Petit lac des Cèdres. Mme Vincelette fait savoir que des bouées seront bientôt installées autour des sept herbiers que compte le lac pour éviter que les bateaux s’aventurent dans ces zones. De plus, vers la fin de l’été, l’organisme pourra faire un inventaire afin de voir si la plante envahissante a pris de l’expansion.
D’abord prévu jusqu’en 2025, l’Association pour la protection des lacs des Cèdres prévoit que l’arrachage se produise sur une période de 10 ans.
En attendant, Mme Vincelette rappelle l’importance pour les plaisanciers de laver leur embarcation pour empêcher la propagation du myriophylle à épis dans les lacs de la région.
Plus de 200 lacs au Québec vive une problématique avec cette plante.
