Le projet de loi 96 réduit l’accessibilité à la formation anglophone
Parmi les mesures qui se retrouvent à l’intérieur du projet de loi 96, visant à faire reconnaître le français comme seule langue officielle et commune du Québec, certaines concernent l’enseignement.
La proportion de places disponibles dans les cégeps anglophones sera gelée à 17,5 % des places totales et l’épreuve uniforme de français sera obligatoire pour tous les étudiants des cégeps anglophones, sauf pour ceux provenant d’écoles primaires et secondaires anglophones.
Jean-Paul Perreault, président de l’organisme impératif français, mentionne qu’il aurait souhaité que cette mesure soit plus vigoureuse. Selon lui, tous les étudiants de niveau collégial, sans exception, devraient passer dans un cégep francophone pour s’assurer que les anglophones et les allophones maîtrisent la langue française et ainsi améliorent leur intégration en respectant la société dans laquelle ils ont choisi de vivre. Écoutons ses propos :
La commission scolaire Western Québec, dont certaines écoles secondaires anglophones se situent sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau, n’est pas en mesure d’évaluer pour le moment les impacts que ces nouvelles mesures auront sur les écoles primaires et secondaires. Alain Guy, président de la commission scolaire Western Québec, précise l’importance que les élèves qui fréquentent ses établissements d’enseignement puissent communiquer dans les deux langues :
Alain Guy souhaite que les prochaines étapes du projet de loi 96 s’effectuent dans le meilleur intérêt des élèves.