Actualité locale Par Simon Deschamps |

Le plan d’action national pour contrer la violence faite aux femmes autochtones n'est toujours pas déposé

logo-enquete-femmes-autochtones-disparues-assassinées-1024x304
Temps de lecture
2 min

Les commissaires de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées rendaient public en juin dernier leur rapport qui faisait état de 231 recommandations qu’ils nommaient des appels à la justice pour éliminer la violence faite aux femmes autochtones. Celles touchant le système judiciaire, la police, les services sociaux et le logement étaient ciblées pour être mises en place en priorité.

Près d’un an plus tard, le gouvernement fédéral n’a toujours pas présenté sa stratégie nationale en la matière. Selon Radio-Canada, le gouvernement dirigé par le premier ministre Justin Trudeau ignore le moment où il pourra le faire. En décembre dernier, la ministre des Relations Couronne-Autochtones, Carolyn Bennett, laissait entendre que le plan d’action serait dévoilé en juin.

Le gouvernement justifie le retard par la pandémie qui fait en sorte que s’il respectait son échéancier, le rapport ne serait pas de la qualité attendue. Il indique également que la manière dont les partenaires s’engagent a été modifiée en raison de la situation actuelle.

Dans la région, Maisy Odjick et Shannon Alexander de Kitigan Zibi sont disparues depuis maintenant plus de 10 ans. Lors du dévoilement en février du panneau numérique affichant leur visage sur la réserve, la mère de Maisy, Laurie Odjick, disait souhaiter que le gouvernement implique les familles pour retrouver le sens de justice dans tous les projets pour honorer la mémoire des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées.

Au Canada, au moins 1 200 femmes autochtones sont disparues ou ont été assassinées entre 1980 et 2012.

Autres actualités qui pourraient vous intéresser