Le ministère de l’Éducation revient sur sa décision de repousser certains examens jusqu’au 19 juin
Le plan de rattrapage mis en place par le ministère de l’Éducation pour compenser les apprentissages qui n’ont pas été effectués dans la foulée des séquences de grève inclut des reports pour la passation de certains examens, sans préciser les dates.
La semaine dernière, les enseignants et les syndicats ont appris que les dates de passation des épreuves ministérielles allaient jusqu’au 19 juin. Leurs réactions ont mené le ministère de l’Éducation à se rétracter. La date limite est dorénavant le 13 juin pour l’année scolaire 2023-2024.
Daniel Boisjoli, président du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR-FSE-CSQ), explique pourquoi ce report jusqu’au 19 juin était problématique :
De plus, la passation tardive des épreuves ministérielles compromettait la libération des enseignants pour en effectuer la correction.
Monsieur Boisjoli se désole que les syndicats n’aient pas été consultés :
Le personnel enseignant a reçu cette annonce quelques jours avant que débute la 30e Semaine des enseignantes et des enseignants, qui se poursuit jusqu’au 10 février. Monsieur Boisjoli leur adresse ces mots :
Rappelons que les enseignants du secteur Hauts-Bois-de-l’Outaouais ont rejeté la proposition d’entente sectorielle à 90,2 %, alors qu’ils ont accepté la proposition intersectorielle à 63,4 %.