Le MFFP resserre l’encadrement des chasseurs non-résidents
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a récemment annoncé de nouvelles mesures afin de mieux encadrer les chasseurs qui ne vivent pas au Québec.
Ces exigences touchent les chasseurs à l’orignal. Ceux-ci ne pourront plus pratiquer leur sport sur les terres publiques, comme c’était le cas auparavant.
Les chasseurs qui ne résident pas au Québec devront dorénavant chasser dans une ZEC, une pourvoirie, ou une réserve faunique. Ces nouvelles exigences ont été accueillies favorablement par la Fédération des pourvoiries du Québec ainsi que par l’association des pourvoiries de l’Outaouais qui y voit un moyen de redonner du territoire libre à la relève et d’augmenter les retombées économiques générées par la chasse à l’orignal.
Selon le président-directeur général de la Fédération des pourvoiries du Québec, Marc Plourde, un chasseur non-résident qui utilise les services d’une pourvoirie dépense plus de trois fois le montant requis pour chasser sans encadrement.
D’ailleurs, de telles restrictions s’appliquent aussi aux non-résidents qui désirent chasser l’ours noir ou la bécasse.
Notons que les modifications apportées au Règlement sur la chasse ne s’appliquent pas aux chasseurs qui ne vivent pas au Québec s’ils pratiquent cette activité avec un membre de sa famille immédiate qui réside au Québec, aux employés de la GRC et des forces armées canadiennes, notamment.