Le manque de personnel à DPJ de l’Outaouais continue à peser sur les temps d’attente
En Outaouais, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) connaît un manque important de personnel pour faire face aux besoins des enfants suivis.
C’est sur les listes d’attente, qui restent importantes, que le manque de personnel pèse le plus, explique la directrice de la DPJ en Outaouais, Colette Nadeau :
La pénurie se fait sentir à toutes les étapes du processus. Au niveau de la rétention et du traitement des signalements, il manque actuellement une dizaine d’intervenants sur une vingtaine au total. À l’étape de l’évaluation et de l’orientation, il manque autour de 28 intervenants sur 58. Quant à l’application des mesures, il manque une vingtaine d’intervenants sur 73, ce qui a tout de même des impacts réels sur les suivis.
Cela rend difficile l’attribution d’un intervenant assigné à une famille. En, plus, quand un intervenant est absent ou quitte, il est très difficile de le remplacer.
Face à cette situation, la DPJ tente de limiter le plus possible les conséquences sur les enfants. On écoute à nouveau Colette Nadeau :
Actuellement, le recrutement se porte bien puisque plusieurs candidats ont répondu à l’appel, assure la directrice de la DPJ en Outaouais. La solution passe en effet par le recrutement intensif de travailleurs, techniciens en éducation spécialisés, travailleurs sociaux et psychoéducateurs par exemple, ce qui permettra de répondre aux besoins des enfants dans la région.
