Le Front commun s’est fait entendre à Maniwaki
Les manifestants du Front commun, les employés de l’État qui sont présentement en négociation avec le gouvernement du Québec, ont pris d’assaut la route 105 dans la ville de Maniwaki. Dès 10 h cet avant-midi, il y a eu du dérangement sur la rue Principale sud, alors que les manifestants se sont rendus des Galeries Maniwaki vers le bureau de la députée et ministre Stéphanie Vallée.
Les enseignants, les infirmières et les autres travailleurs du secteur public se sont mobilisés une bonne partie de l’avant-midi pour bloquer la route 105 quelques heures, pour se faire entendre de différentes instances gouvernementales.
Véronique de Sève, vice-présidente de la Confédération des Syndicats nationaux (CSN), indique qu’il y a bien sûr la dimension des salaires qui est en jeu, mais la protestation d’aujourd’hui servait aussi à défendre l’avenir des régions :
De son côté, Andrée Poirier, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux de l’Outaouais, déplore le fait que le gouvernement Couillard semble avoir des fonds pour venir en aide aux entreprises privées, mais pas pour investir dans les services fournis par l’État :
Pierre Croteau, membre du conseil d’administration du syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières, n’en est pas à sa première manifestation devant le bureau de la ministre Vallée. Selon lui, le message fait son bout de chemin, petit à petit :
Rappelons que l’offre gouvernementale sur la table à l’heure actuelle pour les employés de l’État est une augmentation salariale de 3 % sur une période de 5 ans.