Actualité locale Par Alex Meunier |

Le dossier de l’accès au lac Pémichangan pourrait se retrouver en cour

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Rien n’a encore été réglé pour permettre l’accès aux citoyens à la rampe de mise à l’eau naturelle du lac Pémichangan, qui se trouve sur les terrains du Gatineau Fish and Game Club. L’endroit est jugé dangereux, en raison des courbes prononcées dans ce secteur du chemin Point-Comfort.

Dans une lettre ouverte envoyée aux résidents de la ville de Gracefield, le club indique que tant qu’il n’y aura pas de surveillance adéquate autour de la rampe d’accès, le club ne peut se permettre de prendre tous les risques. John French, administrateur du Gatineau Fish and Game Club, parle de la position du club :

Pour le maire de Gracefield, Réal Rochon, il n’est pas possible que la ville dédie des employés à la surveillance de cet accès à l’eau plus qu’à certains moments précis durant l’été. Selon lui, le club ne peut prendre les citoyens de la ville en otage de la sorte, puisqu’il s’agit du seul endroit où il est possible de mettre un bateau à l’eau. Des chalets se retrouvent sur l’île Chantigny, donc le seul accès possible pour ces propriétaires se trouve au Gatineau Fish and Game Club.

Réal Rochon est d’avis que son conseil pourrait décider d’aller devant les tribunaux pour permettre aux contribuables de mettre leur bateau à l’eau à cet endroit :

Selon ce qu’a indiqué Réal Rochon en entrevue, la ville de Gracefield est toujours à la recherche d’un nouveau site où aménager une rampe de mise à l’eau publique, qui serait plus sécuritaire pour tous. Cependant, il semble que le printemps tardif complique la recherche d’un nouvel emplacement :

Une nouvelle rencontre entre le conseil de la ville de Gracefield et le Gatineau Fish and Game Club est prévue cette semaine afin de dénouer l’impasse. Il semble que les deux parties sont prêtes à injecter des sommes afin de régler l’aspect sécuritaire de l’accès au lac Pémichangan. Plus de détails devraient être dévoilés vendredi. Selon le club, l’accès à l’eau ne respecte pas 8 des 9 critères exigés par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports du Québec pour devenir une «Rampe de mise à l’eau» reconnue par le MTQ.

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