Actualité locale Par Félix-Antoine Parent |

Le directeur général de la Maison Amitié de la Haute-Gatineau quitte son poste

Centre-dhébergement-de-la-Maison-Amitié-de-la-Haute-Gatineau-google-map-300x211
Temps de lecture
2 min

Après 15 ans à la tête de la Maison Amitié de la Haute-Gatineau, Paul Rochon quitte ses fonctions, lui qui prendra sa retraite à la fin de la semaine. La nouvelle a été annoncée, par l’entremise d’un communiqué de presse, par le président du conseil d’administration, Réal Rochon. Ce dernier a profité de l’occasion pour remercier l’apport de Paul Rochon durant toutes ces années.

Lorsque questionné à savoir si le départ de Paul Rochon avait un lien avec la sortie de plusieurs employés et ex-employés, en juillet dernier, qui dénonçaient le mode de gestion du directeur général de la Maison Amitié de la Haute-Gatineau, le président de l’organisme a affirmé que non.

Cependant, CHGA FM a été contactée par une personne au fait du dossier, qui souhaite conserver l’anonymat, qui affirme que le départ de M. Rochon ferait suite à une enquête réalisée par une firme de consultants de Mont-Laurier et qu’il s’agirait plus d’une démission forcée que d’un départ à la retraite.

Une offre d’emploi paraîtra sous peu afin de trouver une nouvelle direction.

Au courant de l’été, des employés, d’ex-employés ainsi qu’une personne qui est en contact avec l’organisation, qui œuvre auprès des personnes ayant des problèmes persistants et temporaires de santé mentale, avaient dénoncé le mode de gestion de Paul Rochon, qui aurait fait preuve de favoritisme auprès d’employés, permettant à certains de prendre congé, alors que d’autres auraient vu leurs demandes être refusées. Des allégations de harcèlement sexuel et psychologique ont aussi été partagées. Plusieurs avaient également pointé du doigt le syndicat et le conseil d’administration, qui auraient fermé les yeux sur certains faits qui leur auraient été rapportés.

Paul Rochon avait alors réfuté ces accusations, mentionnant que la Maison Amitié de la Haute-Gatineau offrait un service essentiel et que le manque de ressources humaines forçait parfois le recours à l’utilisation du temps supplémentaire obligatoire.

Autres actualités qui pourraient vous intéresser