Le chef Whiteduck réagit à la réélection de Perry Bellegarde
C’est jeudi soir que le chef national de l’Assemblée des Premières nations du Canada, Perry Bellegarde, a été réélu pour un deuxième mandat à la tête de cette organisation. Deux tours de vote ont été nécessaires pour confirmer la réélection du chef national, alors que différents opposants lui faisaient face dans cette course, qui est arrivée à terme jeudi en fin de soirée, puisque la 39e assemblée générale annuelle de l’APN avait lieu à Vancouver.
Plusieurs critiques ont été émises à l’égard du dernier mandat de Perry Bellegarde. Les gens lui ont entre autres reproché d’être trop près du gouvernement fédéral. Selon le chef du conseil de bande de Kitigan Zibi, Jean-Guy Whiteduck, il s’agit d’une critique fréquente à l’égard des chefs nationaux de l’Assemblée des Premières nations :
Selon le chef Whiteduck, bien que l’Assemblée des Premières nations peut ouvrir certaines portes auprès des gouvernements, ce sont les communautés locales qui doivent prendre en main leur destin et faire bouger d’elles-mêmes les dossiers qui les concernent :
À Vancouver, il semblerait que la présence de la ministre fédérale des relations Couronne-Autochtones, Carolyn Bennett, a suscité la controverse. Certains candidats au poste de chef national ont dénoncé une forme d’ingérence d’Ottawa dans le processus électoral. Le ministère s’est défendu, par voie de communiqué, en indiquant que la ministre avait été invitée par une chef régionale de l’Alberta, Marlene Poitras, et qu’il n’y a eu aucune discussion concernant les élections qui se tenaient cette semaine.