Actualité locale Par Julie Collin |

Le Centre d’hébergement de Gracefield visé par une action collective

Centre d'hébergement Gracefield
Temps de lecture
2 min

Le cabinet Ménard, Martin, Avocats obtient l’autorisation d’entreprendre une action collective contre le gouvernement du Québec au nom des résidents des CHSLD qui ont connu des éclosions de COVID-19 au cours des deux premières vagues de la pandémie.

Le Centre d’hébergement de Gracefield est nommé dans une liste de 118 milieux de vie dans lesquels il y a eu une éclosion de 25 % ou plus de cas de COVID-19 lors des deux premières vagues de la pandémie. Plus précisément, selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, 90,63 % de ses résidents ont été infectés pendant la 2e vague de la pandémie.

Une première demande d’autorisation d’action collective a été déposée en avril 2020 et concernait exclusivement le CHSLD Sainte-Dorothée. Depuis, elle a été amendée de nombreuses fois pour y inclure davantage de lieux d’hébergement. La dernière demande a été déposée en août 2023 et a été entendue le mois suivant. Elle fait entre autres état de « la conduite fautive et négligente des défendeurs dans leur réponse à la pandémie de COVID-19 ».

Par ailleurs, selon le site Internet de la firme Ménard, Martin, Avocats, l’inclusion du Centre d’hébergement de Gracefield dans cette liste ne signifie pas, de façon définitive, qu’il fait partie de l’action collective.

Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) a décliné notre demande d’entrevue puisqu’il s’agit d’un dossier judiciarisé.

La demande d’autorisation collective peut être consultée sur le site Internet de Ménard, Martin, Avocats.

Autres actualités qui pourraient vous intéresser