Le CÉGEP est-il réservé aux mieux nantis au Québec?
Six chercheurs ont analysé les écarts qui persistent dans le système de l’éducation au Québec. Les études postsecondaires pour les gens en région qui n’ont pas de CÉGEP dans leur localité se traduisent en un coût exorbitant, ce qui en décourage plus d’un. C’est la réalité ici même, dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Cependant, l’éducation demeure populaire et augmente à travers les années, malgré les coûts liés à celle-ci. Le professeur adjoint à l’Institut national de la recherche scientifique et co-auteur du bulletin de l’égalité des chances en éducation, Xavier St-Denis, complète l’information :
En contrepartie, l’étude tend à démontrer que les jeunes qui grandissent dans des familles à plus faibles revenus ont beaucoup moins tendance à aller au CÉGEP et encore moins à être diplômés. Xavier St-Denis explique :
La réalité, c’est que 54 % des Québécois ayant un revenu familial de moins de 40 000 $ par an n’ont jamais entamé d’études collégiales. En comparatif, une famille dont le revenu familial est de 100 000 $ par année présente un pourcentage à seulement 28 %.
Le rapport est exhaustif et traite du monde scolaire, du primaire jusqu’à l’université. Certaines pistes de solutions sont amenées telles que revoir le fonctionnement de l’aide financière aux études. Par exemple, arrêter de pénaliser l’étudiant qui travaille à temps partiel pendant ses études.
Des programmes de reconnaissance d’acquis pourraient aussi être offerts pour les adultes qui se redirigent vers une nouvelle carrière, phénomène de plus en plus courant.