Le besoin de soutien financier freine les ambitions du Centre de valorisation des aliments

Malgré un bilan plus que positif, le Centre de valorisation des aliments de la Vallée-de-la-Gatineau (CVAVG) doit tempérer ses ardeurs faute de financement suffisant. Le directeur général, Gislain Charette, aimerait que le CVAVG puisse être financé par le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), afin de conserver les services offerts et d’en développer de nouveaux.
Les projets de cet organisme, qui combat l’insécurité alimentaire dans la Vallée-de-la-Gatineau, sont nombreux. Sa plus belle réalisation cette année a été l’ouverture d’une épicerie solidaire à Montcerf-Lytton, qui permet aux gens de se nourrir à faible coût, comme l’explique monsieur Charrette :

Le CVAVG aimerait aussi ouvrir un jardin communautaire à Montcerf-Lytton, pour permettre aux résidents de briser l’isolement, de s’impliquer dans leur communauté et partager des connaissances. Le CVAVG voudrait en plus que le projet-pilote d’épicerie solidaire soit reproduit dans le secteur de Bois-Franc et de Grand-Remous au nord de la MRC et dans celui de Kazabazua et de Low, plus au sud.
Les ambitions du CVAVG ne s’arrêtent pas là, puisque l’organisme souhaiterait venir en aide aux enfants dans les écoles. Gislain Charrette nous en dit davantage :

Le CVAVG s’occupe de la récupération, de la transformation et de la redistribution des invendus des supermarchés, en collaboration avec les banques alimentaires et d’autres organismes locaux. Au 31 mars 2025, l’organisme avait redistribué plus de 78 000 livres de nourriture, dont une partie a été transformée. Voici à nouveau Gislain Charrette :

L’organisme compte cinq employés à temps plein et deux à temps partiel.