Actualité locale Par Sheila Fournier |

L’Association des directeurs de police du Québec tient à apporter des nuances au jugement de la Cour supérieure sur le profilage racial

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L’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) a réagi à la décision de la Cour supérieure d’interdire aux policiers de procéder à l’interception de véhicules sans motif valable, dans le but d’empêcher le profilage racial.

Bien qu’elle se dise en accord avec la nécessité de respecter les droits de tout citoyen et s’aligne avec la lutte à la discrimination basée sur la race, l’association exprime une certaine inquiétude au niveau de la capacité des policiers à faire respecter les lois du Code de sécurité routière dans ce contexte. Didier Deramond, directeur général de l’ADPQ, explique en quoi le récent jugement de la Cour supérieure interpelle son association qui ne croit pas que l’abolition de l’article 636 du Code de la sécurité routière soit la solution :

Ce dernier indique que des gestes sont déjà posés pour éviter que des personnes racisées soient victimes de profilage de la part des policiers. Parmi ceux-ci figurent l’offre de formation et l’embauche de policiers d’origines diverses.

Le directeur général de l’ADPQ tient aussi à mettre en lumière certains chiffres publiés l’an dernier en lien avec des infractions au Code de la route :

L’ADPQ croit fortement que l’encadrement légal doit rendre clair les paramètres à l’intérieur desquels les policiers peuvent travailler tout en protégeant des vies.

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