L’aide médicale à mourir suscite l’intérêt dans la Vallée-de-la-Gatineau
Action Santé Outaouais et la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau ont organisé, hier à Maniwaki, une journée de conférences sous la thématique « Vieillir et mourir dans la dignité ». L’événement s’est tenu à l’Auberge du Draveur.
Plus de 80 personnes ont assisté à l’événement qui était ponctué d’une conférence du Dr Guy Morrissette sur la loi sur l’aide médicale à mourir et le processus mis en place pour analyser les demandes. Une autre était donnée par la notaire Joanne Lachapelle concernant les mandats d’inaptitudes.
Une journée qui visait à mieux comprendre la législation en matière d’aide médicale à mourir, dont des dispositions sont appelées à changer au cours des prochains mois, et pour réfléchir aux impacts de ce soin sur les personnes en fin de vie et sur l’entourage.
Le Dr Guy Morissette était heureux de voir un auditoire bien informé sur l’enjeu et encourage la population à penser à leur fin de vie. Voici ses propos.
D’ailleurs, le Dr Morissette a tenu à mentionner que les soins d’aide médicale à mourir étaient bien dispensés en Outaouais. Il a également précisé que des demandes de patients dans la Vallée-de-la-Gatineau ont été formulées.
Selon
Action Santé Outaouais, un organisme de défense collective du droit à la santé,
il est difficile de critiquer les autorités quant à l’accessibilité de ce soin.
On écoute Denis Marcheterre, président d’Action Santé Outaouais.
Rappelons que la semaine dernière, le gouvernement fédéral a demandé un délai supplémentaire de quatre mois pour revoir la loi sur l’aide médicale à mourir. Le critère de « prévisibilité raisonnable de la mort naturelle » de la loi fédérale ne s’appliquera plus au Québec à compter du 12 mars, mais sera toujours en vigueur ailleurs au Canada.