L’aide médicale à mourir : On a des réactions locales
Le gouvernement du Québec a annoncé l’entrée en vigueur, depuis minuit aujourd’hui, de la loi concernant les soins de fin de vie. C’est une question qui reste bien sûr délicate, alors que le gouvernement libéral de Philippe Couillard défie la loi fédérale sur cette question.
Dans la région, certaines personnes ont des avis partagés sur la question. C’est le cas de Marie-Thérèse Kasief, qui trouve bien la loi québécoise. Par contre, selon elle, la loi 2 ne ratisse pas assez large :
Pour Ward O’Connor, résident de Montcerf-Lytton, ce sont les abus qui lui font craindre le pire pour la société québécoise. Écoutons son point de vue :
Mentionnons qu’en ce moment, étant donné la prépondérance du Code criminel canadien sur le Code civil, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a donné une instruction, au directeur des poursuites criminelles et pénales, de ne pas intenter de poursuites contre les médecins qui pratiqueront des actes qui mettront fin à la vie des patients qui le demandent.