Actualité locale Par Aline Essombe |

La violence coercitive bientôt inscrite au Code criminel

Violence conjugale
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Ce n’est désormais plus qu’une question de temps avant que les violences coercitives soient inscrites au Code criminel et donc possiblement passible de sanctions.

La loi C-332 qui modifie le Code criminel en vue de condamner les conduites contrôlantes ou coercitives est passée en deuxième lecture le 7 février dernier et en est à l’étape de l’étude en comité. Elle devra ensuite être lue au Sénat, avant d’être officiellement adoptée.

Le député du Nouveau Parti démocratique, Alexandre Boulerice, a réagi à ce dossier et considère la progression des travaux en Chambre comme une victoire :

Alexandre Boulerice a rappelé que 4 femmes sur 10, soit presque 50% de la population féminine au Canada, disent avoir déjà subi des violences physiques, psychologiques ou sexuelles, ce qu’il a qualifié d’énorme.

L’élu NPD a ensuite indiqué que le contrôle coercitif a été identifié comme annonçant un féminicide :

Avec l’adoption d’une loi qui condamne les violences et le contrôle coercitif des conjoints envers leurs femmes, les juges pourront désormais tenir compte de ce qui a pu arriver avant que les violences physiques ne surviennent. Le député Alexandre Boulerice explique les nuances entourant cette nouvelle loi :

Selon l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), les meurtres conjugaux seraient « la forme la plus fréquente d’homicide familial au Québec ». 14 femmes ont été tuées en 2021 dans un contexte de violence conjugale.

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