La victime de Francis Saumure dénonce la peine avec sursis de son agresseur
Mélissa (nom fictif) a été agressée sexuellement par Francis Saumure en 2021. Le 8 février dernier, au palais de justice de Maniwaki, il a obtenu une peine de 12 mois de détention avec sursis, c’est-à-dire qu’elle est purgée à domicile, dont les 6 derniers mois consisteront en un couvre-feu.
Mélissa indique qu’elle a appris le jour du procès que le chef d’accusation avait changé, passant d’infraction punissable par mise en accusation à infraction punissable par procédure sommaire. Sa voix a été modifiée afin de préserver son anonymat :
Elle nomme certaines des conséquences de cette agression survenue en 2021 :
Aussi, Mélissa affirme que le procureur de la Couronne, dont un des devoirs envers la personne victime est d’informer le tribunal des conséquences qu’a eues le crime, n’a pas convenablement raconté les liens qui unissaient la victime et l’agresseur :
Le rapport « Rebâtir la confiance », qui contient 190 recommandations pour améliorer l’accompagnement des personnes victimes, a été déposé en décembre 2020. Une des recommandations est l’instauration d’un Tribunal spécialisé en matière d’agressions sexuelles et de violence conjugale au sein de la Cour du Québec. Le palais de justice de Maniwaki n’est pas visé par le projet pilote instauré dans d’autres régions du Québec.
