La Vallée-de-la-Gatineau offre une dernière chance au conseil d’administration de la SOPFEU
Les élus de la MRC Vallée-de-la-Gatineau et les membres du Comité d’urgence SOPFEU ont présenté une mise à jour, hier après-midi, concernant le dossier de la restructuration annoncée par le conseil d’administration de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Selon les informations partagées par la préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, quatre rencontres ont eu lieu au courant du mois d’avril entre le Comité d’urgence et Pierre Cormier, président du conseil d’administration de la SOPFEU.
Accompagnée de Francine Fortin, mairesse de Maniwaki, et Ronald Cross, maire de Messines, la préfète Lamarche a réitéré, lors de ces rencontres, les demandes de la MRC Vallée-de-la-Gatineau auprès de M. Cormier, soit de préserver la direction générale à la base de Maniwaki, désigner Maniwaki comme l’entrepôt provincial et national des équipements, préserver l’intégralité du centre régional de lutte (CRL) de la base et poursuivre le développement continu de celle-ci.
Ces quatre éléments résumeraient l’orientation souhaitée par les élus et le Comité d’urgence. Par ailleurs, ces derniers ont offert un ultimatum au conseil d’administration de la SOPFEU :
Le conseil d’administration de la SOPFEU devra fournir une réponse au Comité d’urgence d’ici le 4 mai prochain. Mentionnons que Chantal Lamarche avait spécifié, lors de la première mobilisation citoyenne regroupant 500 voitures, qu’elle n’hésiterait pas à se déplacer à Québec si des changements n’étaient apportés à la restructuration en cours.
Par ailleurs, à tour de rôle, Maxime Pednault-Jobin, maire de Gatineau, Daniel Bourdon, maire de Mont-Laurier, Benoit Lauzon, préfet de la MRC de Papineau, et Gilbert Pilote, préfet de la MRC Antoine-Labelle, ont pris la parole pour prêter main-forte à la base de Maniwaki. Ces derniers ont tous stipulé que cette institution revêt une importance capitale à travers le territoire.
