Actualité locale Par Kim Lacaille |

La santé mentale des infirmiers, la COVID-19 en aura-t-elle raison?

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Vague de COVID-19 par-dessus vague de COVID-19, les infirmières et infirmiers se débattent comme ils le peuvent mais plusieurs songent à quitter la profession.

Et on ne parle pas seulement d’ici, en Outaouais, mais bien du personnel soignant partout dans le monde : le personnel est à bout de souffle. Plusieurs universités ont des chercheurs qui travaillent sur le cas, dont des chercheurs de l’université du Québec en Outaouais. Selon les études, l’état général de santé psychologique des infirmières et infirmiers est inquiétant et s’effrite un peu plus de vague en vague. On peut observer des symptômes liés à l’anxiété, au stress post-traumatique, à la dépression et à l’insomnie.

Pour toutes ces raisons et d’autres, bon nombre de professionnels envisagent de quitter la profession ou ont même déjà entamé les démarches et ils ne se cachent pas pour dire que c’est en lien direct avec la pandémie. Au Québec, les conditions de travail du personnel infirmier créaient déjà beaucoup de remous avant cette crise planétaire.

Rappelons que le ministre Dubé a annoncé la semaine dernière que les travailleurs de la santé ayant reçu un test positif de la COVID-19, mais qui sont asymptomatiques pourraient, en suivant un protocole, continuer de travailler.

En date de la semaine dernière, la santé publique a indiqué que ce sont 65 travailleurs du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) qui étaient positifs à la COVID-19.

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