La guerre commerciale inquiète la Vallée-de-la-Gatineau
Le président de la chambre de commerce de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau, Mike McConnery, ne cache pas son inquiétude dans le contexte de la guerre commerciale qui fait rage entre les États-Unis et le Canada depuis le 4 mars :
De son côté, Domtar, qui a cessé ses activités à Maniwaki le 20 décembre dernier pour une période d’au moins 6 mois, a rappelé qu’avant l’imposition des nouveaux tarifs américains, l’entreprise payait déjà des droits compensatoires de 14,4 % sur le bois d’œuvre exporté de l’autre côté de la frontière.
Dans une déclaration écrite à CHGA FM, Antoine Kack, responsable des relations avec les médias pour Domtar, a expliqué que l’entreprise s’attendait à des impacts sur l’ensemble des manufacturiers et analysait la situation.
« Nous sommes actifs des deux côtés de la frontière depuis plusieurs semaines afin d’éduquer les différents gouvernements sur l’importance de nos opérations pour les citoyens canadiens et américains », a mentionné monsieur Kack.
Le 4 mars, alors que les tarifs douaniers de 25% sur les produits canadiens entraient en vigueur, le maire Laurent Fortin a confirmé que Blue Sea ne resterait pas les bras croisés :
Depuis hier, toutes les municipalités du Québec peuvent imposer des pénalités dans l’attribution des contrats aux entreprises américaines en réponse à la guerre commerciale déclenchée par le président des États-Unis, Donald Trump.
Le gouvernement du Québec a aussi annoncé des mesures de soutien aux entreprises pour traverser cette crise.
Mercredi et jeudi, un nouveau décret du président Trump a exempté jusqu’au 2 avril de droits de douane le secteur automobile et une partie des produits canadiens en vertu de l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM).
Avec la collaboration d’Alexis Goyer et de Michèle Tanganika.
