La grande cheffe du Conseil tribal de la nation algonquine anichinabée veut remettre les pendules à l’heure
Plusieurs rumeurs circulent, de part et d’autre, à l’endroit des communautés algonquines ayant érigé des barrages routiers aux différentes entrées de la réserve faunique La Vérendrye et des territoires avoisinants.
Plusieurs chasseurs mentionnent avoir aperçu du braconnage, de la vente illégale de viande d’orignal et de la chasse abusive, sans nécessairement avoir de preuves tangibles pour soutenir leurs propos.
En entrevue avec le service des nouvelles de CHGA, la grande cheffe du Conseil tribal de la nation algonquine anichinabée, Verna Polson, tient à mettre les pendules à l’heure en lien avec ces rumeurs.
Dans l’extrait, cheffe Polson spécifie que la chasse est un droit traditionnel que les Premières Nations ont acquis il y a plusieurs années de cela et que l’utilisation de la viande n’est que pour nourrir les communautés. Elle spécifie que tous blâment son prochain dans ce conflit, mais que chacun d’entre nous doivent se regarder dans le miroir.
Dans le prochain extrait, vous entendrez la grande cheffe Verna Polson mentionnant que le gouvernement du Québec et que le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs doivent d’avantage étudier le cheptel d’orignaux avant d’ouvrir les valves aux chasseurs sur le territoire. De plus, elle mentionne que les communautés anichinabées barrent la route non seulement pour le bien de leur avenir, mais du nôtre également :
Rappelons qu’une rencontre est prévue aujourd’hui entre le ministre des Affaires autochtones et les chefs de la nation algonquine pour tenter de dénouer l’impasse.
