Actualité locale Par Aude Malaret |

La DPJ de l’Outaouais explique pourquoi la hausse des signalements retenus est faible alors que leur nombre est plus élevé

Petit garçon triste à la fenêtre
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Dans la dernière année la Direction de la protection de la jeunesse en Outaouais a reçu 400 signalements de plus que l’année précédente pendant la même période. Mais seulement 23 signalements de plus ont été retenus.

Comment expliquer cette augmentation importante du nombre de signalements reçus alors que la hausse des signalements retenus par la DPJ est faible ?

En Outaouais, comme dans l’ensemble de la province, les impacts de la pandémie ont été forts au sein des familles, chez les parents et les enfants, observe la directrice de la DPJ en Outaouais, Colette Nadeau :

Au cours du processus d’évaluation, la DPJ de l’Outaouais déploie davantage de vérifications sur le terrain avant de retenir un signalement :

Quand il n’y a pas de besoin de protection mais qu’il y a un besoin de services, la DPJ a mis en place des mécanismes pour rediriger les personnes, par exemple, vers un suivi psycho-social qui peut être offert par un CLSC.

Mais les gens oublient parfois de faire appel à ces services de première ligne avant de se tourner vers la protection de la jeunesse. On écoute la directrice de la DPJ en Outaouais :

S’il y a un besoin de protection, Mme Nadeau assure que la DPJ va retenir le signalement. C’est pour cette raison qu’elle souligne qu’il est important de continuer à signaler en cas d’inquiétude pour un enfant.

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