Actualité locale Par Alex Meunier |

La DPJ de l’Outaouais explique la raison derrière les temps d’attente

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Le quotidien La Presse a publié vendredi matin une enquête exclusive menée par Katia Gagnon concernant la liste des enfants qui sont en attente d’une évaluation de la part de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Son enquête indique que plus de 3000 enfants attendent toujours d’avoir l’attention et les soins appropriés de la part des autorités compétentes, une situation qui « soulève une grande inquiétude » auprès de Lionel Carman, ministre délégué aux Services sociaux, pouvait-on lire dans La Presse, vendredi dernier.

La journaliste s’est surtout penchée sur les cas jugés non-urgents de la région des Laurentides, qui seraient au nombre de 457. Cependant, on peut y apprendre que plus d’une centaine d’enfants de l’Outaouais sont dans la même situation.

CHGA FM a donc contacté la Directrice de la protection de la
jeunesse en Outaouais, Michelyne Gagné, pour comprendre pourquoi la liste
d’enfants en attente d’une évaluation est si longue dans la région. Elle a
d’abord tenu à expliquer que les cibles ministérielles en ce qui a trait aux
cas jugés urgents sont respectées. Ce sont les enfants qui tombent dans les
autres catégories qui doivent patienter :

Autre donnée à prendre en compte dans la question des délais,
celui de la disponibilité des employés. Michelyne Gagné explique que la pénurie
de main-d’œuvre frappe les services sociaux et que chaque employé qui quitte le
bureau est difficile à remplacer :

Il s’agit donc d’une situation complexe à régler et la
directrice de la protection de la jeunesse en Outaouais a indiqué que des
discussions sont en cours entre le ministère de la Santé et des services
sociaux et les instances responsables dans la région, afin de trouver des
solutions à ces problèmes.

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