La découverte de Kamloops ébranle les communautés autochtones
La découverte de 215 corps d’enfants à l’ancien pensionnat de Kamloops, situé dans l’Ouest canadien, a replongé les communautés autochtones dans de douloureux souvenirs.
Lucien Wabanonik, un survivant du pensionnat autochtone de Saint Marc-de-Figuery situé près d’Amos, était de passage, hier, à l’émission l’Heure juste. Il mentionne qu’il demeure difficile, malgré les années, de témoigner de cette partie de son enfance. On l’écoute :
Dans les derniers jours, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, a souligné la possibilité d’effectuer des fouilles sur les sites d’anciens pensionnats autochtones québécois, si les familles impliquées le désiraient.
À ce sujet, Lucien Wabanonik souligne l’importance d’inclure les communautés autochtones dans le processus et de leur communiquer des informations relatives aux pensionnats afin de leur permettre de faire le deuil :
De son côté, Charlotte Commanda, directrice du Centre d’amitié autochtone de Maniwaki, affirme que cette partie négligée de l’histoire continue d’affecter les relations sociales et familiales des communautés de la région. Elle mentionne qu’une majorité des membres de la communauté Anishnabe sont des survivants des pensionnats ou des descendants de ces survivants. Mme Commanda estime qu’il est primordial que des ressources de soutien soient mises à leur disposition :
Charlotte Commanda précise également que le Centre d’amitié autochtone de Maniwaki organisera, en plus des gestes préalablement posés tel la mise en place d’un mémorial, une cérémonie pour honorer les enfants retrouvés.