La COVID-19 amène à repenser le plan de développement bioalimentaire de l’Outaouais
La crise de la COVID-19 donne l’occasion à la Table agroalimentaire de l’Outaouais d’apporter certaines modifications à son plan de développement bioalimentaire 2020-2025, sur lequel elle est à mettre la touche finale.
La majorité des enjeux et des actions soulevés dans ce plan à venir sont d’autant plus pertinents en temps de crise selon l’organisme qui fait la promotion du développement du secteur agroalimentaire régional.
L’enjeu de l’accès à la main-d’œuvre est particulièrement mis en lumière par cette crise alors que plusieurs agriculteurs, même en temps normal, ont de la difficulté à attirer des travailleurs. C’est pourquoi certaines entreprises agricoles se tournent vers la main-d’œuvre étrangère. La directrice générale de la Table agroalimentaire de l’Outaouais, Geneviève Grossenbacher, croit que le travail des agriculteurs doit être valorisé en tout temps.
Outre la façon de générer un salaire plus attrayant pour les travailleurs, le propriétaire de la Ferme Lève Tôt à Low, Richard Williams, croit qu’il faut trouver une façon de rendre la profession attirante, notamment en professionnalisant les travaux dans les champs, en bonifiant les montants disponibles dans les divers programmes gouvernementaux.
Si tout se passe comme prévu, le plan de développement agroalimentaire de l’Outaouais 2020-2025 de la Table agroalimentaire devrait être publié au mois de juin, comme c’était initialement prévu avant le déclenchement de la crise de la COVID-19.
Le 13 mars dernier, se tenait à La Pêche le Forum bioalimentaire de l’Outaouais où les acteurs œuvrant dans le monde agroalimentaire ont pu partager leurs idées et aider l’organisme à valider sa vision et ses orientations en matière de développement agroalimentaire pour terminer l’élaboration de son plan.
