Actualité locale Par Élizabeth Hubert |

Journée du 1er juillet: un appel à la réconciliation

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Alors que plusieurs ont célébré, hier, la fête du Canada, plusieurs ont profité de l’occasion pour faire un appel à la réconciliation avec les peuples autochtones, durement affectés par les récentes découvertes sur les sites de nombreux pensionnats canadiens.

Pour Michel Gauthier, candidat officiel du parti conservateur pour les prochaines élections fédérales et qui a fait une sortie publique cette semaine pour adresser la situation, la journée d’hier devait servir de prétexte à tous pour réfléchir sur la situation passée et actuelle :

De son côté, l’artiste originaire de la communauté de Kitigan Zibi, Annie Smith St-George, a souligné l’importance de commémorer, lors du Jour de la Confédération, les enfants retrouvés sur les sites des pensionnats canadiens avec le port de chandail orange. On l’écoute :

En ce sens, une marche pacifique organisée par le Centre Wanaki de Kitigan Zibi s’est tenue, hier, dans les rues de Maniwaki. Les multiples dizaines de marcheurs qui y ont participé abordaient le chandail orange, et des joueurs de tambours les accompagnaient. Le départ s’est fait du Centre culturel de Kitigan Zibi Anishinabeg et s’est terminé au parc commémoratif de Kitigan Zibi, situé sur la rue Comeau. Le député de Pontiac, William Amos, était présent pour l’occasion.

Notons également qu’une autre marche pacifique a été organisée par des membres de la communauté de Kitigan Zibi, hier, à Ottawa. En plus du caractère commémoratif de l’événement, la marche avait pour objectif de faire réfléchir sur les récents événements qui ont affecté les peuples des Premières Nations ainsi que sur la fierté associée aux les célébrations canadiennes.

La marche, qui a débuté vers les 11h30, s’est terminée devant le parlement d’Ottawa. Le grand chef du Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg, John Boudrias, la petite fille du défunt chef William Commanda, Claudette Commanda, et plusieurs survivants des pensionnats qui souhaitaient partager leur histoire ont également pu prendre la parole pour s’adresser aux nombreux marcheurs.

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