Il y a 50 ans, Maniwaki connaissait les inondations les plus importantes de son histoire
Il y a 50 ans, jour pour jour, la rivière Gatineau et la rivière Désert sortaient de leur lit, ce qui a donné le coup d’envoi aux pires inondations qu’ait connu la région. Le mois qui suivra marquera à tout jamais la Vallée-de-la-Gatineau et ses habitants.
L’intervention d’autres villes de la région, d’Ottawa et de l’armée canadienne a été nécessaire pour gérer cette catastrophe.
Au début, des rumeurs inquiétantes sur la montée du niveau de l’eau ont commencé à circuler. À un tel point que des curieux se rassemblaient aux abords de la rivière.
Lorsque l’annonce d’une inondation éminente a été diffusée, une mobilisation citoyenne sans précédent s’est déployée parfois dans la confusion la plus totale. Michel Merleau, qui était journaliste pour Le Droit à cette époque, a couvert l’événement. On l’écoute :
Pour répondre à ce besoin de coordination, un comité a été mis sur pied en urgence par le Club Lions de Maniwaki à l’initiative de Barry Moore qui fut ensuite député de Pontiac-Gatineau-Labelle de 1984 à 1993. Michel Merleau en dit davantage :
George Lafontaine et Sylvie Tremblay-Henri graduaient tous deux de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau en 1974. Les voici qui témoignent :
Cet événement a été un choc pour la région, mais lui a aussi permis de prendre conscience du danger de la montée des eaux, danger qui est toujours d’actualité 50 ans plus tard.