Hausse de la détresse psychologique chez les étudiants universitaires
L’Union étudiante du Québec a commandé une enquête sur la précarité de la détresse psychologique chez les étudiants universitaires. Les résultats démontrent que le niveau de détresse psychologique a augmenté chez 51% des étudiants depuis la session d’automne. Les principaux facteurs en causes sont la charge de travail, le manque de relation sociale et les cours en ligne.
La Maniwakienne, Mélissa Holmes, étudiante de 2iè année en sciences politiques à l’université d’Ottawa, fait le même constat. Avant la pandémie, elle sortait plus et étudiait avec ses amis et maintenant elle se retrouve seule derrière son ordinateur, ce qui cause un effet important sur sa santé psychologique. Elle nous parle de son expérience :
Pour pallier la détresse psychologique, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et l’Université d’Ottawa offrent des services accentués de soutien aux étudiants. Écoutons respectivement Mélissa Holmes et Murielle Laberge, rectrice à l’UQO :
Le Pôle en enseignement supérieur de l’Outaouais (PESO), dont fait partie l’UQO, a présenté l’Avis stratégique régional découlant du projet Révéler l’étudiant de l’avenir (RÉ-V), dont un des enjeux est l’anxiété et la dépression chez les étudiants. Murielle Laberge explique concrètement les actions entreprises par cette mesure :
L’UQO a effectué des analyses qui ne démontrent pas de différences significatives du taux d’abandon entre les sessions d’automne 2019 et d’automne 2020, même qu’une baisse a été constatée.
