Guillaume Carle, coupable d’avoir menacé un policier et un constable spécial
Guillaume Carle, l’homme qui s’est autoproclamé le grand chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada (CPAC), a été reconnu coupable d’avoir exprimé des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles. Ces menaces ont été prononcées à l’endroit d’un policier de la Sûreté du Québec (SQ) ainsi qu’à un constable spécial du palais de justice de Gatineau. Le juge a accordé à l’homme de 61 ans une absolution conditionnelle avec une probation sans surveillance de 18 mois pour donner suite au verdict rendu en novembre dernier.
Parmi les menaces émises par monsieur Carle, il a entre autres dit à un policier et je cite : « lui, qu’y vienne pas chez nous parce que s’ils le ramassent, ça sera dans une boite de bois. » En ce qui concerne les menaces faites contre le constable spécial du palais de justice de Gatineau, Guillaume Carle l’a menacé de lui casser les jambes après que l’agent de la paix a mis sa main sur son épaule afin de le calmer.
Ces menaces ont été prononcées en septembre 2019, lorsque monsieur Carle était au palais de justice de Gatineau afin de s’opposer à une demande de prolongation de saisie concernant des dossiers de son organisation.
On rappelle que Guillaume Carle fait toujours faces à des accusations de fraude de plus de 5 000 $ et de possession et utilisation de documents contrefaits. Ces accusations sont liées à la carte de la CPAC, laissant croire aux détenteurs qu’ils bénéficieraient des mêmes droits que la population autochtone. La SQ souligne que cette carte n’a aucune valeur légale.