Climat de travail difficile à Grand-Remous : les employés réagissent
L’actuelle directrice générale de la municipalité de Grand-Remous, présentement en congé de maladie, décide de sortir de l’ombre pour raconter sa version des faits. Julie Rail est en arrêt de travail depuis mars dernier.
Cette dernière œuvre dans le domaine municipal depuis une vingtaine d’années et a du mal à expliquer le climat de travail qu’elle a vécu à Grand-Remous, puisqu’elle n’a jamais fait face à des situations similaires. On l’écoute sur le sujet :
Selon elle, les relations de travail avec le présent conseil municipal se sont détériorées à la suite de l’application du règlement de roulottes en 2015.
Cependant, le son de cloche est complètement différent du côté des employés municipaux. À la suite de la publication de la nouvelle concernant le climat de travail à la municipalité de Grand-Remous, les employés ont décidé de réagir publiquement.
Ils sont tous unanimes pour dire que le climat était tendu, mais, selon eux, ils n’ont jamais subi d’intimidation ou d’harcèlement de la part des élus municipaux. Toujours selon les commentaires des employés, la problématique provenait de la direction générale. Ces derniers ont d’ailleurs rencontré le service d’informations de la radio CHGA à ce sujet. Le maire sortant de Grand-Remous, Gérard Coulombe, a réagi publiquement lors du bulletin de 16 h de vendredi dernier qui se retrouve dans la section baladodiffusion du site web de la radio CHGA, mais voici l’essentiel de son message :
Mentionnons que dans le reportage initial, la directrice générale de Grand-Remous, Julie Rail rapporte avoir constaté certaines irrégularités au sein de la municipalité de Grand-Remous.
La directrice générale par intérim du Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire pour la région de l’Outaouais, Catherine Bellemare, a aussi été mise en fait du dossier. Une plainte de fraude a également été transmise à la Sûreté du Québec en janvier dernier :
À l’heure actuelle, selon les informations du responsable des communications de la SQ, le sergent Marc Tessier, le dossier pourrait être été soumis au directeur des poursuites criminelles et pénales. Le DPCP aura la tâche de déterminer si des accusations seront formellement déposées envers les personnes concernées.
Julie Rail a également confirmé à la radio CHGA que la mairesse suppléante de la municipalité était au courant de ses démarches. Johanne Bonenfant l’aurait même accompagné pour des rencontres avec les avocats de Grand-Remous et des enquêteurs de la SQ, mais depuis mars dernier, madame Rail n’a plus aucune confiance envers celle-ci. Un appel a été logé à celle-ci sans avoir eu de retour.
À la suite de son départ en congé de maladie, Julie Rail a aussi informé Jean-Marie Gauthier, l’actuel directeur général par intérim de son enquête.
Une réévaluation du dossier de santé de madame Rail sera effectuée au cours du mois de novembre pour un possible retour au travail. Cette dernière demande toujours une mise en tutelle de Grand-Remous, même si elle n’a pas encore reçu de nouvelles du MAMOT à la suite de sa première demande.