Gracefield dénonce des injustices et demande l’aide de Québec
Le conseil municipal de Gracefield a invité ses contribuables à prendre part à une séance d’information publique concernant la situation financière de la ville. Près d’une centaine de résidents s’y sont rendus, pour comprendre pourquoi les élus ne sont toujours pas en mesure de boucler et de présenter les prévisions budgétaires pour l’année 2019.
Le conseil a identifié ce qu’il appelle «quatre injustices»
auxquelles la ville doit faire face. Du nombre, on y retrouve les problèmes
avec l’usine d’eau potable, les subventions manquantes pour l’entretien des
chemins, les exigences élevées concernant la sécurité incendie et l’évaluation
foncière qui stagne. Le maire de Gracefield, Réal Rochon, donne des détails :
Après avoir dénoncé ces injustices, le maire a senti qu’une
bonne partie de l’assemblée citoyenne appuyait le fait que les élus demandent
de l’aide au député provincial et au nouveau gouvernement. Réal Rochon indique
quelles sont les demandes qui ont été formulées par la ville :
Pour l’instant, les élus de la ville de Gracefield n’ont toujours
pas adopté les prévisions budgétaires pour l’année en cours. Le maire Rochon
explique comment la ville fait pour fonctionner d’ici l’adoption du budget de l’année
en cours :
Chose certaine, les prévisions budgétaires ne seront pas adoptées le 29 janvier prochain, comme initialement prévu. Il faudra attendre que la ville reçoive des nouvelles de Québec concernant ses demandes et c’est seulement qu’à ce moment que le conseil organisera une assemblée extraordinaire pour adopter le budget de l’année 2019.
CHGA FM a rencontré plusieurs citoyens à la sortie de la réunion publique, voici ce qu’ils avaient à déclarer après deux heures très chargées en informations diverses:
