Enquête sur le décès de Brandon Maurice : retour sur le témoignage des deux policiers de la Sûreté du Québec
À la suite des audiences, le coroner, Me Luc Malouin, aura certaines vérifications à faire au niveau des motifs de la poursuite policière des deux agents de la Sûreté du Québec qui ont qui ont mené au décès de Brandon Maurice le 16 novembre 2015.
Cet aspect de l’intervention a longuement été discuté lors de la troisième journée de cette enquête publique du Bureau du coroner du Québec. L’agent Dave Constantin a affirmé, dans le cadre de son témoignage, qu’une des raisons de la poursuite était la plaque d’immatriculation qui ne correspondait pas au véhicule conduit par Brandon Maurice au moment des faits. Voici d’ailleurs un extrait des communications radio de l’intervention avec le sergent de relève au poste de la SQ à Maniwaki et l’agent Constantin :
Mentionnons qu’en réalité la durée de l’enregistrement fourni par le procureur du Bureau du coroner, Me Dave Kimpton, est beaucoup plus longue et il y a plus de pauses entre les intervenants. Le tout a été raccourci à des fins de diffusion.
Cette troisième journée a également été marquée par le début du témoignage du deuxième policier interpellé dans cette affaire, soit Frédérick Fortier. Tout comme son collègue, l’agent Fortier a rappelé sa version des faits au niveau de cette poursuite policière et de son intervention dans le sentier de VTT à proximité du chemin Patry. Celui-ci a été longuement questionné sur la façon qui s’était accrochée au véhicule et qui a mené au tir en direction de Brandon Maurice. Quand il a appris que la plaque d’immatriculation ne correspondait pas au véhicule, Frédérick Fortier a eu une pensée pour les deux adolescentes de Kitigan Zibi portée disparue.
La mère de Brandon Maurice, Dominique Bernier, a accepté de s’adresser aux journalistes à la toute fin de cette journée. Voici ses commentaires :
Jeudi, il y aura la fin du témoignage de l’agent Frédérick Fortier et le coroner entendra Bruno Poulin, expert-conseil en emploi de la force de l’École nationale de police du Québec.
