Enfouissement de déchets nucléaires à Chalk River : Sébastien Lemire réclame un moratoire
Le Parti Québécois (PQ) s’oppose au projet de décharge nucléaire qui a récemment été approuvé sur le site de Chalk River, à proximité de la rivière Outaouais, et demande un moratoire sur les installations prévues à cet endroit.
Sébastien Lemire, député de la circonscription de l’Abitibi-Témiscamingue, s’exprime à ce sujet :
Il est d’avis que la décision de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire (CCSN) est biaisée. Il compte entamer des démarches afin de faire annuler cette décision.
La CCSN a en effet accepté de laisser les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC) enfouir des déchets radioactifs à Chalk River alors que, selon le député, les consultations publiques ne tenaient pas compte des enjeux autochtones.
Le député a qualifié « d’affront » le fait d’avoir choisi de déposer ces déchets venus de l’Ontario à la frontière avec le Québec, ce qui expose les quelques 2 millions de personnes qui habitent le long de la rivière des Outaouais à des déchets toxiques :
De son côté, la préfète de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, fait remarquer que le dépotoir est situé à seulement 1 km de la rivière des Outaouais, et que ce sont les MRC qui risquent de faire les frais des dégâts environnementaux :
Les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Chalk River dénoncent la position de la Commission canadienne de la sûreté nucléaire, mais également le processus qui a mené à cette décision, notamment.
