Actualité locale Par Félix-Antoine Parent |

Échec de la réforme de la taxe foncière agricole : la région doit en tirer des leçons

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S’il y a quelques mois les membres de l’Union des producteurs agricoles de la Vallée-de-la-Gatineau, dans un mouvement de contestation provincial,  menaçaient d’interdire l’accès à leurs terres, de nombreux motoneigistes craignaient, eux, d’avoir acheté une carte d’accès pour les sentiers dont ils ne pourraient pas profiter pleinement.

On sait maintenant que la réforme de la taxe foncière en agriculture a été mise au rencart par le gouvernement lorsque Laurent Lessard a pris la relève de son collègue Pierre Paradis à la tête du ministère de l’Agriculture, évitant ainsi de compromettre la saison de motoneige.

L’Union des producteurs agricoles de la Vallée-de-la-Gatineau a tenu à revenir sur ce dossier à l’occasion de son assemblée générale annuelle, la semaine dernière, en invitant le président-directeur général du club de motoneige les Ours Blancs, Sylvain Marchand. Ce dernier revient sur le discours qu’il a livré:

Pierre Côté, vice-président de l’UPA Vallée-de-la-Gatineau, qui a pris la parole la semaine dernière suite à l’allocution de Sylvain Marchand, a mentionné, lors d’une entrevue accordée avec le service d’information de CHGA, qu’il espérait qu’on tire une leçon de ces événements :

Le vice-président de l’UPA Vallée-de-la-Gatineau aurait d’ailleurs souhaité voir des mobilisations regroupant au même endroit, agriculteurs, motoneigistes, gens d’affaires et élus municipaux, comme ç’a été le cas dans d’autres régions du Québec. Denis Côté, président de l’UPA, avait d’ailleurs dénoncé sur nos ondes l’inaction des gens d’affaires de Maniwaki, eux qui auraient été parmi les principales personnes touchées dans ce dossier. Par contre, son vice-président, Pierre Côté, estime que l’UPA aurait pu mieux informer la population par rapport aux enjeux qui étaient débattus :

Dans un rapport commandé par le gouvernement du Québec, on peut lire que 83 % des entreprises agricoles déjà admissibles au programme de crédit de taxes foncières agricoles auraient été désavantagées par la réforme et un peu moins de la moitié d’entre elles auraient subi une perte de plus de 200 $.

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