Le dossier du Parc régional du lac des Trente-et-un milles avance
Les municipalités de Déléage, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Bouchette et Gracefield sont toujours à finaliser les dernières ententes qui les lieront au projet de Parc régional au lac des Trente-et-un milles. C’est hier soir que les élus de Sainte-Thérèse ont approuvé différents éléments, comme la répartition des coûts, qui ont été présentés lors de l’assemblée de fondation de l’organisme qui va gérer le Parc.
Après que les municipalités concernées aient adopté ces règlements généraux au cours des prochaines semaines, ça sera à Québec de rendre une décision sur ce dossier, qui mènera à la création d’un attrait touristique aux abords d’un joyau naturel.
Le maire de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, André Carle, espère que le processus, pour que le gouvernement délègue la gestion de ces terres publiques à l’organisme, ne soit pas trop long :
Il faudra donc attendre minimalement à l’an 2018 avant que le dossier soit réglé et que le Parc régional du lac des Trente-et-un milles soit définitivement créé. D’ici ce temps-là, plusieurs choses peuvent changer, notamment les conseils municipaux lors de l’élection prévue pour l’automne 2017. Le maire André Carle explique qu’une clause de retrait a été ajoutée aux règlements généraux de l’organisme, à la demande de certaines municipalités :
Rappelons que le lac des Trente-et-un milles est un site d’intérêt faunique selon le gouvernement québécois. En plus de pouvoir faire du camping sur les nombreuses îles qui s’y trouvent, c’est aussi à cet endroit que l’on retrouve le plus grand ravage de cerfs de Virginie du Québec, à l’exception de l’île d’Anticosti.