Diminution des soins de santé : des gens d’affaires dénoncent la situation
Après la sortie publique de la préfète et des maires de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, le 21 août dernier, durant laquelle ils ont critiqué le manque de considération du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais face aux craintes exprimées par la région, des gens d’affaires ont également dénoncé la diminution des soins de santé offerts dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Le propriétaire du garage Gendron Automobile de Maniwaki, Denis Gendron, et le propriétaire de Meubles Branchaud, Joël Branchaud, ont utilisé le réseau social Facebook pour faire connaître leurs points de vue sur ce sujet. Dans un premier temps, Denis Gendron est d’avis que la population de la Vallée-de-la-Gatineau doit surveiller attentivement l’avancement du dossier du département d’anesthésie qui pourrait se retrouver sans anesthésiste dans les prochains jours. Si le CISSS de l’Outaouais parle d’une situation temporaire, M. Gendron garde en mémoire la fermeture du département d’obstétrique qui devait être temporaire :
Ce dernier est d’avis que les gens d’affaires, les associations et les groupes communautaires devraient se mobiliser davantage pour que les choses changent et que le département d’anesthésie demeure à l’hôpital de Maniwaki. Denis Gendron espère que les candidats qui tenteront d’être élu le 1er octobre prochain s’engageront à rétablir la situation. Le propriétaire de Meubles Branchaud, Joël Branchaud, est aussi d’avis que les candidats dans la circonscription de Gatineau doivent prendre position dans ce dossier. D’après lui, un changement de vision politique doit s’opérer dans la région afin que la Vallée-de-la-Gatineau conserve ses acquis :
Rappelons que les maires ont récemment été mis au fait que le service d’anesthésie de l’hôpital de Maniwaki se retrouverait sans anesthésiste durant près de 2 semaines, en septembre, en raison de départs à la retraite. Selon la préfète de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, et les maires de la région, l’absence de service d’anesthésie à Maniwaki équivaut à transformer l’hôpital en simple clinique et aura des conséquences énormes sur les services offerts à la population.