Diane Nault démissionne de son poste à la Table de développement social VG
La
présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais démissionne
de la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau et des comités
sur lesquels elle siège.
La raison
qui a motivé le départ de Diane Nault est simple. Elle dit avoir perdu
confiance en la présidente de la TDSVG, la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau,
Chantal Lamarche, elle qui a refusé de signer une lettre d’appui à la
gouvernance scolaire à laquelle compte mettre fin la Coalition avenir Québec
par le dépôt du projet de loi 40. Dans la lettre de démission de Diane Nault
obtenue par le service de nouvelle de CHGA FM, la présidente de la CSHBO
indique que Chantal Lamarche a suggéré aux maires de la région de ne pas signer
la lettre d’appui et qu’au final, seuls Maniwaki et Blue Sea ont accepté
d’appuyer les commissaires scolaires dans leur démarche. Voici les commentaires
de Diane Nault :
La
présidente de la Commission scolaire n’a pas hésité à mentionner que les maires
du Pontiac avaient donné leur appui à la gouvernance scolaire, et ce, à
l’unanimité. Selon les commissaires, les changements annoncés par Québec feront
reculer la région, la parité homme femme et les services de proximité,
notamment.
Pour sa part, la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau s’est défendue d’avoir suggéré aux maires de la région de ne pas signer la lettre d’appui. Dans sa réponse à la lettre de démission de Diane Nault, Chantal Lamarche, avance que le conseil des maires a pris la décision d’attendre le dépôt du projet de Loi avant de prendre position. De plus, la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau et présidente de la Table de développement social indique que les professionnels et les élus des commissions scolaires sont les mieux placés pour démontrer l’impact que le projet de Loi 40 pourrait avoir dans la région, les invitant par la même occasion à préparer un dossier sur le sujet, ce qui n’a pas été fait jusqu’à présent.
Notons que la décision prise par la présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais de quitter son siège à la Table de développement social n’empêchera pas le directeur général adjoint de l’organisation à continuer d’y siéger.