Des petits fournisseurs de télécommunications dénoncent la compétition inégale des projets municipaux
Dans tous secteurs de l’économie, la compétition entre les entreprises est ce qui les force à innover, à donner un service impeccable et à offrir le meilleur prix sur le marché. Mais que ce passe-t-il lorsque cette compétition peut sembler inégale?
C’est ce que l’Alliance des télécommunicateurs indépendants du Québec (ATIQ), regroupant près 17 petites et moyennes entreprises de télécommunications à travers la province, tente de dénoncer dans une série de mesure proposée au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Selon le regroupement, les projets municipaux de branchement à Internet sont une forme de concurrence déloyale envers le secteur privé.
Paul Castonguay, président de Systèmes Byzantines, est membre de l’ATIQ :
Daniel St-Louis est directeur de Xamika Corporations, une entreprise de télécommunications située à Val-des-Monts, en Outaouais. Ce dernier croit que les projets de branchement à Internet dépassent le champ de compétence des municipalités régionales de comté (MRC) :
M. St-Louis estime que les municipalités devraient jouer un rôle d’accompagnateur auprès des plus petites entreprises de télécommunication sur leur territoire :
Les membres de l’Alliance des télécommunicateurs indépendants du Québec ont l’intention de continuer à mettre pression sur le CRTC pour, entre autres, interdire aux projets municipaux de déployer des infrastructures de télécommunications dans les zones de services déjà desservies ou planifier par le secteur privé.