Actualité locale Par Louis-André Jalbert |

Des entrepreneurs s’impatientent devant les restrictions dans les bars et les restaurants de la Vallée-de-la-Gatineau

Bar bière
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Maintenant que le gouvernement du Québec autorise aux salles de spectacles, aux événements sportifs non amateurs et aux cinémas d’accueillir ses clients à plein rendement, les propriétaires des bars et des restaurants de la province attendent toujours la mise en place d’une mesure similaire.

Dans la Vallée-de-la-Gatineau, cette impatience se fait d’autant plus ressentir puisque plusieurs entrepreneurs ont déjà mis la clé sous la porte de leur commerce depuis le début de la pandémie.

Ronald Cross, propriétaire du bar Chez Martineau, peine à comprendre la logique derrière ce double discours. Selon lui, il est illogique de restreindre son établissement en sachant que sa clientèle est vaccinée :

En limitant sa capacité d’accueil, Ronald Cross confirme avoir perdu des profits majeurs pour certaines soirées. Alors que les entreprises devront commencer à payer des intérêts sur les prêts offerts par les programmes d’urgence de Québec à partir du 30 novembre, la pression se fait ressentir :

Joël Branchaud, propriétaire du St-Hubert de Maniwaki, considère que les récents allégements de Québec sont risqués. Tout de même, ce dernier espère que la capacité d’accueil sera agrandie si l’expérience s’avère concluante :

Dans ce contexte, la Nouvelle Association des Bars du Québec (NABQ) réclame au gouvernement de permettre de nouveaux allégements pour venir en aide aux restaurants et aux bars. L’ouverture de l’entièreté des établissements aux clients et le prolongement de l’heure de fermeture font partie de leurs demandes. Québec Solidaire (QS) a d’ailleurs joint sa voix à l’organisation en demandant l’annulation des intérêts sur les prêts octroyés par le gouvernement dans les programmes d’aide d’urgence.

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