Actualité locale Par Félix-Antoine Parent |

Délais d’intervention du service de désincarcération : la mairesse Fortin se veut rassurante

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2 min

Si des
maires, des chefs de service incendie et des citoyens de la région s’inquiètent
des délais d’intervention en cas d’accident de la route nécessitant
l’utilisation des pinces de désincarcération, la situation ne semble pas
inquiéter la mairesse de Maniwaki.

Francine
Fortin se veut rassurante par rapport au temps de réponse de la brigade
incendie de Grand-Remous qui est responsable d’offrir le service de
désincarcération sur le territoire de la ville de Maniwaki et dans
municipalités environnantes. Contrairement à certains acteurs du milieu qui
évaluent à environ 30 minutes les délais d’intervention de la brigade de
Grand-Remous en cas d’accident à Maniwaki, la mairesse de la ville parle plutôt
d’un délai de 18 minutes. De plus, elle a tenu à mentionner que les pinces de
désincarcération n’ont été utilisées qu’à de très rares occasions sur le
territoire de la ville au cours des 40 dernières années. Voici ses
commentaires :

La ville de
Maniwaki qui a récemment obtenu les équipements de sauvetage de la défunte
Association de sauvetage de l’Outaouais se dit prête à s’entendre avec d’autres
municipalités pour améliorer le temps de réponse du service de
désincarcération. Par contre, elle mentionne que des discussions devront avoir
lieu afin de déterminer la capacité des municipalités intéressées à offrir ce
service :

De plus,
avant de répartir les équipements reçus de l’ASO entre divers services
incendies, la mairesse de Maniwaki indique que des vérifications devront être
réalisées afin de s’assurer qu’ils sont en bon état et qu’ils répondent aux
normes en la matière.

Les membres
du comité de sécurité incendie à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau se pencheront
sur ce dossier la semaine prochaine, eux qui tenteront d’assurer des temps de
réponse plus adéquats.

Rappelons que Kazabazua et Grand-Remous sont responsables d’offrir le service de désincarcération respectivement dans le sud et le nord de la Vallée-de-la-Gatineau depuis la dissolution, début mai, de l’Association de sauvetage de l’Outaouais.

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