Décrochage au CÉGEP : La CSHBO travaille sur des pistes de solution
Près d’un étudiant val-gatinois sur deux abandonne ses études postsecondaires après avoir passé quelques mois au CÉGEP de l’Outaouais, une statistique qui permet de remettre en question la préparation de ces jeunes à leur arrivée dans un nouvel environnement.
À la lumière de certaines statistiques colligées par la Table Éducation Outaouais (TÉO), dont fait partie la commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, il est maintenant possible de dénombrer les étudiants qui quittent le collège avant la fin de leurs études. Stéphane Rondeau, directeur général adjoint à la CSHBO, est actif à la TÉO et s’intéresse à ce dossier. Il donne les statistiques les plus récentes concernant ces départs hâtifs :
La TÉO et la commission scolaire sont au fait de ces statistiques et depuis un certain temps maintenant, un questionnaire est donné aux élèves de 5e secondaire, pour connaître leur intérêt à poursuivre des études après la réception de leur diplôme. Par la suite, un suivi est fait, ce qui permet au personnel de la CSHBO d’avoir un portrait de la situation et de problématiques qui sont vécues par ces jeunes :
Avec des données de la sorte, la CSHBO, à l’aide de ses différents intervenants, peut faire du travail en amont pour mieux préparer les jeunes à leur arrivée dans des institutions postsecondaires. Des pistes de solutions, comme des ateliers, sont même soulevées au sein des établissements scolaires, pour faire suite aux constats réalisés. Stéphane Rondeau, directeur général adjoint aux Hauts-Bois-de-l’Outaouais, commente :
Plusieurs facteurs peuvent contribuer au décrochage des étudiants au CÉGEP. La préparation des élèves lorsqu’ils sont au secondaire en est un. Il ne faut toutefois pas écarter d’autres explications, comme l’arrivée dans un nouveau milieu de vie, la transition de l’adolescence à la vie adulte et l’augmentation des responsabilités. L’attrait d’un emploi qui semble être bien rémunéré pour ces jeunes ne doit pas non plus être écarté.
