Culture des petits fruits : la diversité est la clé du succès
Les étés se suivent, mais ne se ressemblent pas. Si 2017 a été marquée par des pluies abondantes étalées sur de nombreuses semaines, 2018 a été, jusqu’à tout récemment, frappée par des sécheresses et des canicules ainsi que par quelques épisodes de pluies torrentielles. Les aléas de Dame nature ont des effets sur les agriculteurs de la région.
CHGA a approché certains producteurs de petits fruits de la région pour parler de la saison 2018. Pour Bernard Cayen, propriétaire des Jardins Carpentier-Cayen où poussent fraises et framboises, la récolte de fraises n’aura pas été la meilleure. L’âge des plants, qui arrivent à la fin de leur vie utile, y est pour quelque chose, mais les trop chauds rayons du soleil ont carrément fait cuire les fruits. Toutefois, les framboises sont abondantes et les plants sont gorgés de fruits, affirme Bernard Cayen :
Chez les propriétaires des Fruits du Sommet, Denis Côté et son fils Adrien, la diversification de leurs produits est au cœur du modèle qu’ils exploitent. Plusieurs espèces de bleuets et de framboises y poussent, sans oublier les nombreux autres fruits et plantes aromatiques qui leur servent à fabriquer de nombreux produits, allant des vinaigres aux huiles essentielles. Selon les Côté, la diversification de leur culture leur permet de faire face aux caprices de Dame nature :
Dans les champs de bleuets de la région, comme à la Ferme du Soleil levant, l’été 2018 ne sera pas synonyme de culture exceptionnelle. Selon les observations des propriétaires, André Galipeau et Denise Joly, les bleuets sont moins nombreux que par les années passées, puisque les bourgeons fruitiers ont été victimes des trop nombreuses périodes de gel et de dégel l’hiver dernier. Chez eux, la saison de l’autocueillette a lieu cette fin de semaine, mais devrait être écourtée par rapport aux saisons précédentes.
