Création d’un comité d’urgence dans le dossier de la Sopfeu
Les élus de la Vallée-de-la-Gatineau et certains acteurs de la région craignent que la restructuration annoncée par la Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu) se traduise par des pertes pour la région.
Malgré le fait que la Sopfeu assure que l’objectif n’est pas de réduire les ressources humaines, au contraire, l’inquiétude persiste. D’ailleurs, un comité d’urgence formé de différents représentants locaux a été formé afin d’empêcher toute forme de réorganisation au sein de la Sopfeu. Voici les commentaires de la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche :
L’une des grandes craintes soulevées dans la région est au niveau des possibles pertes d’emploi. Les membres du comité d’urgence sont d’avis qu’à terme, la restructuration à la Société de protection des forêts contre le feu entraîne des mises à pied, une diminution des retombées économiques générée par l’organisation ainsi que la perte d’une expertise développée au fil du temps par les employés de la base de Maniwaki.
Parmi les membres du comité d’urgence siège la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin, qui n’entend pas rester là sans agir. D’ailleurs, elle ne comprend pas pourquoi cette réorganisation devrait se faire au détriment de la Vallée-de-la-Gatineau, alors qu’il s’agit de l’une des MRC les plus pauvres de la province :
En début d’après-midi, le syndicat Unifor représentant les travailleurs salariés de la base de Maniwaki a fait paraître un communiqué de presse afin de faire connaître son opposition aux changements annoncés par le conseil d’administration de la Sopfeu.