Coupable d’attouchements sexuels et de pornographie juvénile, la cour exige la thérapie
De nouvelles conditions ont été imposées, cette semaine, à un résident de Lac Barrière reconnu coupable, en juin dernier, de possession de pornographie juvénile et d’attouchements sexuels sur une personne mineure.
L’homme dans la vingtaine devra subir une thérapie dans un centre spécialisé pour les hommes autochtones. Celui-ci a 72 heures pour se présenter au Centre de guérison Waseskun situé à Saint-Alphonse-Rodriguez.
L’accusé sera soumis à certaines conditions, dont celle de ne pas quitter le centre de thérapie sans l’autorisation du personnel, notamment.
Le Centre de guérison Waseskun est un organisme Autochtone affilié aux Services Correctionnels du Canada (SCC) et les Services Correctionnels du Québec (CSQ), ayant pour mission de faciliter la guérison des délinquants Autochtones afin de favoriser une réinsertion réussie au sein de leurs familles, leurs communautés et leurs nations.
L’homme devra se présenter de nouveau au palais de justice de Maniwaki le 18 février prochain.
Rappelons qu’il avait reçu un verdict de culpabilité le 25 juin 2020 sur trois des cinq chefs d’accusation qui pesaient contre lui. Il avait été acquitté des accusations d’agression sexuelle.