Actualité locale Par Alex Meunier |

Conflit du bois d’œuvre : Des opinions d’un océan à l’autre

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Le conflit du bois d’œuvre perdure et risque de ne pas se régler avant un certain temps encore. Maintenant que l’industrie forestière des États-Unis a déposé une plainte officielle au département du Commerce américain pour concurrence déloyale, les procédures judiciaires pourraient s’étaler sur quelques mois, dans le meilleur des cas.

Comme on le sait, au Canada, la gestion des régimes forestiers est de compétence provinciale, mais c’est le gouvernement fédéral qui négocie les ententes commerciales internationales. L’équipe de l’émission INFOS.FM s’est donc penchée sur la question des différences entre les industries forestières du Québec et de la Colombie-Britannique.

Dans un premier temps, André Tremblay, président du conseil de l’industrie forestière du Québec, a rappelé que les États-Unis sont les plus importants acheteurs de bois d’œuvre de la province et que même si les compagnies travaillent à développer de nouveaux produits, le marché intérieur ne suffit pas :

Du côté du Pacifique, le chargé de cours en économie à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), Julien Picault, a indiqué que la moitié du bois produit dans cette province se dirige vers les États-Unis, le quart vers la Chine et un dernier 10 % prend la route vers le Japon, ce qui fait en sorte que seulement 15 % du bois produit reste en Colombie-Britannique. Il croit également que c’est le président désigné, Donald Trump, qui devra se pencher sur le dossier du bois d’œuvre, puisque l’administration Obama, qui est en fin de mandat, n’a pas la légitimité de prendre une telle décision :

Rappelons que puisque les industries forestières ne sont pas gérées de la même façon d’une province à une autre, la possibilité que des dispositions spécifiques à chacun des territoires soient incluses dans la prochaine entente sur le bois d’œuvre résineux avec les États-Unis a été évoquée lors d’une séance d’information publique organisée plus tôt cette semaine par le député fédéral William Amos à l’Auberge du Draveur.

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