Communications entre le maire et l’administration : les élus de Bouchette rétablissent les faits
Le maire de
Bouchette, Gilles Bastien, a pris les membres de son conseil de court, lors de
la séance ordinaire d’août 2019, en ajoutant un point à l’ordre du jour, sans
préavis. Le sujet portait sur ses communications avec les employés du bureau
municipal.
Plus précisément, le maire de Bouchette a demandé aux élus d’adopter une résolution visant à interdire aux employés de bureau d’ouvrir le courrier qui lui est adressé et de l’aviser dans les meilleurs délais lors de la réception de lettre à son attention, ce qu’ils ont accepté de faire. Cependant, dans les jours suivant la rencontre, certains membres du conseil, dont le conseiller Jean Daoust, ont entrepris des vérifications afin de savoir si la manière de procéder de l’administration municipale était la bonne. Ces recherches ont permis de conclure que les employés du bureau suivaient les dispositions du code municipal du Québec. Une seconde résolution portant sur les communications entre le maire, Gilles Bastien, et l’administration municipale a donc été adoptée en septembre dernier. Celle-ci avait pour but de demander au personnel de la municipalité de maintenir la procédure appliquée depuis plusieurs années quant à la réception du courrier. Le conseiller Jean Daoust explique qu’en plus d’assurer que le courrier soit traité comme il se doit, la résolution visait à rétablir la crédibilité des employés du bureau municipal :
En août,
lors de l’ajout du point portant sur les communications entre le maire et les
employés de bureau, le maire Bastien avait laissé entendre qu’il n’appréciait
pas que du courrier à son attention soit ouvert par les employés.
Cependant, dans la résolution adoptée en septembre dernier, il est écrit que le maire n’a pas d’adresse courriel à la municipalité de Bouchette et qu’il ne peut recevoir de courrier personnel au bureau municipal. De plus, il est indiqué que le bureau municipal doit accuser réception de tout le courrier expédié au numéro civique de la municipalité et que pour ce faire le courrier doit être ouvert.